« Pour être à la pointe du marché il faut investir », explique Landry Maillet, le directeur de l’entreprise ABCM (Ateliers et bureaux de construction mécanique), qui oeuvre dans l’usinage de pièces mécaniques, au pôle Odyssée. La société emploie près d’une centaine de personnes.

Une nouvelle machine, de 500 milles d’euros, vient de faire son entrée dans les ateliers. C’est un centre d’usinage à commandes numériques de dernière génération. À lui seul, il utilise près de 200 outils différents, forets, tarauds, etc. Son coeur occupe 20 m² au sol, mais avec ses éléments associés, ce sont 200 m² qu’il occupera. Il s’intègre parmi les autres appareillages sur une superficie de 5 000 m² sous abri.

« C’est toujours un événement de recevoir une nouvelle machine de cette taille. C’est l’aboutissement d’une réflexion, d’un choix, d’un pari sur l’avenir. Ce genre de centre d’usinage a une durée de vie de dix à quinze ans. Il va travailler 24 heures sur 24. C’est un investissement pour maintenir les emplois avec trois grands axes : garder les marchés en cours et en conquérir d’autres, et produire plus », conclut le directeur.